
A une semaine des fêtes de fin d’année, l’ensemble de la population doit être vigilante. Le covid est toujours présent et son nombre de cas est en hausse ces derniers temps. Fortement présente, il faut aussi se méfier de la grippe.
A l’approche des fêtes de fin d’années, le nombre de contaminations du COVID-19 ne cessent d’augmenter. Le 17 novembre, 33 134 cas étaient confirmés contre 58 288 un mois plus tard. Une situation qui est similaire à celle que nous avons connu l’année dernière. Si certains comptent profiter pleinement à l’image de Valentin, étudiant en histoire « je ne vais pas me priver. Nous avons assez subi ces derniers temps. Noel sera en en famille et le premier de l’An entre potes ».
D’autres vont miser sur la prévention et la protection. « De mon côté ce sera avec mes enfants et mes petits-enfants. Mais nous allons faire attention car le risque est toujours présent », nous confie Brigitte, retraitée depuis 5 ans. Rattraper le temps perdu et s’amuser ne semble pas être une bonne solution selon le professeur au département de sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal, Benoit Barbeau. Pour lui, il faut privilégier les petits comités et limiter le nombre de repas et s’oppose aux multiplications des rassemblements : « 10 fois plus de fêtes de famille ».
Avec la célébration de Noël dans une semaine, les gens vont-ils se faire tester pour passer les fêtes en toute sécurité ? La réponse est non à en croire les propos de cette pharmacienne exerçant dans le dixième arrondissement de Paris : « les tests PCR/antigéniques et la vente de masques ont nettement diminué. Les personnes qui viennent se faire tester sont pour la plupart des cas contacts. Elles sont donc dans l’obligation de le faire ». Les français ne pensent donc pas à se protéger eux-mêmes et leurs proches, notamment les grands-parents, qui sont les plus vulnérables. Au Covid s’ajoute la bronchiolite et la grippe. Dans le bulletin de Santé publique France parut le 14 décembre dernier, le taux de positivé de cette dernière a augmenté dans l’hexagone par rapport au précédent bilan. 4 régions (Corse, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Pays de la Loire) ont été ajoutées à la liste des zones en phase épidémique.
Les hôpitaux sont prêts à une nouvelle vague
Submergés et pris d’assaut depuis le début de la crise sanitaire, la situation des hôpitaux s’est nettement améliorée en trois ans. En effet, ils possèdent maintenant toutes les protections (masques, gants…) et tous les équipements nécessaires pour prendre en charge les patients comme les respirateurs. Seul point d’ombre la suffisance au niveau du nombre d’effectif du personnel. Sous-estimés et sous-payés, les professionnels de la santé ont été les héros de la période difficile que nous venons et continuons de traverser.
Sur son compte Twitter, Emmanuel Macron a souhaité leur apporter du soutien dans un post du 18 mars 2020 : « À nos personnels soignants : vous ne comptez pas vos heures face à cette crise inédite. Nous savons ce que nous vous devons et nous mettrons les moyens nécessaires pour vous aider ». Dans une Consultation de l’Ordre National des Infirmiers datant du 18 au 22 novembre 2022, 83% des soignants estiment que leurs conditions de travail se sont dégradées et 64% éprouvent de la lassitude à aller au travail.
Tous les hôpitaux ont été concernés. C’est le cas de celui de Plaisir, situé dans le département des Yvelines, qui a connu des difficultés au niveau du nombre de lits disponible lors des précédentes vagues. Certains patients en réanimations ont dû être transférés au court séjour, service qui accueille les personnes âgées. Pour Madame Zalo, cheffe de ce secteur, le risque de voir les cas de coronavirus augmenter après les fêtes est présent. Mais elle se sent prête : « Oui, nous sommes prêts à accueillir les patients. Après le flottement des premiers mois de crise sanitaire, les services sont rodés et opérationnels ».
Entre menus traditionnaux et cadeaux, nous espérons que le covid et toutes autres maladies ne vont pas s’inviter à la fête pour la gâcher.
Par Thomas Le Bourdelles