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Le Prix Bayeux, un rendez-vous facilité par ses partenaires

Comme tous les festivals, le Prix Bayeux Calvados-Normandie fait appel à des partenaires pour aider au bon fonctionnement de l’événement. Mis en avant durant tout le rendez-vous, chaque partenaire met la main à la pâte, que ce soit au niveau matériel ou logistique.

Dans les grands partenaires du Prix Bayeux liés à la photo, il y a bien sûr le fabricant japonais d’appareils photos Nikon. Mais aussi Dupon-Phida, spécialiste de l’impression photo, racheté il y a peu par le géant de la communication RC Concept. « Cela fait quelques années déjà que l’entreprise est en partenariat avec le festival », souligne Hélène Ballarotta du service presse de la société. La collaboration avec le Prix est simple. Toutes les bâches, impressions et photos visibles lors des sept jours de festival sont réalisées par le laboratoire implanté à Neuilly-sur-Seine. Selon Hélène Ballorotta, chaque année, ce sont « une trentaine » de bâches qui sont déployées dans la ville de Bayeux. En ce qui concerne les photos, il est plus compliqué de les chiffrer, leur nombre variant d’années en années selon les expositions.

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L’exposition Ukraine : une guerre de trop lors du Prix Bayeux 2022. / ©Cindy Thao

Des partenaires locaux

Le festival s’entoure aussi de partenaires proches. Que ce soit pour les projections, les expositions ou même la mobilité des collaborateurs sur place. Le cinéma Le Meliès est « partenaire avec le festival depuis 2000 », indique fièrement le gérant de l’établissement, Olivier Aubry. Depuis qu’il est arrivé à Bayeux pour reprendre le cinéma, il y a 22 ans, l’homme originaire d’Aubervilliers collabore avec le festival de reporters de guerre. Son apport à l’événement se veut éducatif, mais aussi en pratique. Chaque année, plus d’un millier de lycéens normands participent à l’événement. Olivier Aubry met à disposition des salles pour des projections scolaires en lien avec le festival. C’est le comité de pilotage qui choisit les films avant de les proposer au cinéma. Ce sont les lycées qui contactent l’établissemennt pour programmer une projection pour les élèves.

« On a commencé avec une projection scolaire pour 20 scolaires », se rappelle le gérant du cinéma. Cette année, ils étaient 1071 ! Une nette évolution qui traduit aussi la montée en puissance du festival en quelques années. Le patron met également ses autres salles à disposition durant le festival. Cette année, Le Méliès a ainsi accueilli une séance le lundi avec le documentaire Tranchées, et le mardi avec le film Olga. Les deux séances étaient remplies. Olivier Aubry a même dû ouvrir une autre salle lors des deux projections « pour ne laisser personne sur le carreau ».

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Olivier Aubry, dans une salle de son cinéma, Le Méliès / ©Frédéric Bourgeois

Une ville qui se met aux couleurs de l’événement

Dans la ville, l’espace d’art Le Radar est aussi à disposition du festival. Cette année, l’exposition Ne pleure pas, c’est notre patrie y était à l’honneur du 4 au 30 octobre. « Le Radar est une association qui a pour projet la diffusion et la promotion de l’art contemporain », confie la présidente de l’association, Manuela Tetrel. Le partenariat tient en une convention entre l’espace et la Ville. L’association reçoit des subventions de la municipalité et c’est le comité de pilotage – le même que pour Le Méliès – qui décide de l’exposition et des dates de cette exposition. Les dates d’exposition sont les mêmes pour tous les espaces exposants lors du mois du festival. L’espace du Radar peut accueillir seulement 19 personnes en même temps. Et pourtant, Manuela Tetrel recense 1 436 visiteurs du 3 au 9 octobre. Une augmentation d’un peu plus de 200 personnes par rapport à l’an dernier.

Un garage automobile est aussi partenaire du Prix Bayeux. Ce concessionnaire, c’est Mary Automobiles Bayeux Peugeot. Son rôle ? Mettre à disposition des véhicules pour les bénévoles du festival. Ces derniers les utilisent alors pour leur mobilité personnelle durant l’événement ou pour aller chercher des intervenants sous forme de « taxi ». Cela fait six ans que le garage collabore avec les dirigeants du festival des reporters de guerre. Arthur Renault, responsable marketing Peugeot chez Mary Automobiles détaille : « on a l’habitude de prêter une dizaine de véhicules chaque année aux bénévoles du Prix. Cette année, on était à 11 voitures ». Une demande de voitures à Bayeux pas si facile à satisfaire au vu de la situation des stocks actuels de voitures.

Au final, tous les collaborateurs contactés semblent vouloir continuer de soutenir le Prix Bayeux. « C’est un festival prenant, impressionnant et offrant de véritables témoignages », estime Hélène Ballarotta, tandis que pour Arthur Renault, il s’agit-là tout simplement « d’un événement local à soutenir ».

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