Bayeux 2022 Expositions

Retour sur les expositions du Prix Bayeux 2022

Cette année, au Prix Bayeux 2022, les expositions de plusieurs reporters de guerre sont à l’honneur. En passant par les bombardements à la maternité de Marioupol jusqu’à Port-au-Prince à Haïti où la vie des habitants est bouleversée par la violence des gangs, les conflits armés ne cessent de faire des victimes. Quelque soit la zone de conflit, les populations subissent au quotidien violences, oppressions et révoltes. En effet, certains tentent tout de même de faire bouger les choses. Les photo-reporters racontent leur histoire. 

Albert Londres et l’image – Commissaire d’exposition : Hervé Brusini 

Père fondateur du journaliste reporter de guerre, l’histoire d’Albert Londres est racontée à l’occasion du Prix Bayeux 2022. Maître de l’art du récit et connu pour son engagement contre l’injustice et les inégalités, il était aussi un photographe reconnu. 800 clichés ont été recensé lors de cette exposition, retraçant ses débuts en tant que qu’apprenti journaliste jusqu’à sa professionnalisation. Ses plus grandes enquêtes à travers le monde sont illustrées grâce à ces clichés, dont certains étaient publiées dans les grands journaux de l’époque comme Le Petit Parisien mais beaucoup seront exposés pour la première fois lors de cette exposition. 

Les destinations d’Albert Londres recensées grâce aux cartes postales qu’il envoyait à sa fille, Florise. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao 
“Biribi ou l’enfer de Dante” Après le bagne civil, Albert Londres se tourne vers le bagne militaire : Biribi. Cliché de prisonniers issus d’établissements pénitentiaires répartis entre le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao
“Le Juif errants” Albert Londres a découvert le ghetto de Varsovie en 1926, lors d’un reportage en Pologne. En 1929, il se lance dans une enquête sur le monde juif d’Europe centrale et sur les mouvements migratoires qui, depuis la déclaration Balfour de 1917, viennent nourrir le foyer de peuplement en Palestine. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao
Commençant par Londres, la plaque tournante du sionisme, Albert Londres traverse ensuite la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Bessarabie (Moldavie) et la Roumanie. Il est accompagné par de son ami, le dessinateur Rouquayrol. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao
Dessins de Georges Rouquayrol sur l’enquête Terre d’Ebène. C’était un reporter “dessinateur sur le vif”. Pour Rouquayrol ce sera une carrière de dessinateur de presse sur le terrain, il accompagnera Albert Londres sur ses nombreuses enquêtes dont Terre d’Ebène en 1928. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao
Collection de livres d’Albert Londres. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao

Ne pleure pas, c’est notre patrie – Abdulmonam Eassa et Edouard Elias 

Abdulmonam Eassa, photo journaliste indépendant franco-syrien  et Edouard Elias, journaliste et photographe français se sont rendus dans la région du Darfour au Soudan, dans les montagnes du Jebel Marra. Ce lieu de résistance est une forteresse insaisissable. Pour s’y rendre il faut marcher plusieurs heures en passant par des chemins étroits et rocailleux. Une nature verdoyante compose ces montagnes mais elles portent encore les stigmates de la guerre. En état de siège depuis 2003, ce massif est contrôlé par l’Armée de libération du Soudan, l’une des dernières rébellions armées du pays. L’origine du conflit vient de la terre. Cette région située à l’Ouest du Soudan est bordée par la Libye, le Tchad, le Centrafrique et le Soudan du Sud. Différentes communautés habitaient dans le Darfour : Four, Massait, Zaghawa, Berti, Tunjur et des tribus nomades arabes appelé Riziegat. Mais au début des années 1980, la région connaît une grande sécheresse. Cet événement a poussé les tribus nomades, majoritairement arabes, à convoiter les terres des paysans. La convoitise territoriale c’est empirer. L’arrivée au pouvoir d’Omar Al-Bachir par la force à favoriser la création des milices de tribus arabes. Face à ces milices armés de plus en plus violentes, les autres communautés décident de créer des mouvements rebelles dont l’Armée de libération du Soudan. Abdelwahid Mohammed est à la tête du groupe. En 2003, Omar Al-Bachir décide de lancer une opération de répression et de nettoyage ethnique contre les mouvements rebelles. Le Darfour devient le théâtre d’affrontements sanglants. La chute d’Omar Al-Bachir  crée une lueur d’espoir mais vingt ans après le Darfour n’a toujours pas retrouvé la paix. Des milliers de civils ont trouvé refuge dans le Jebel Marra et beaucoup d’entre eux, femmes et enfants compris, rejoignent le mouvement rebelle. Ils revendiquent l’égalité entre toute les populations soudanaises, quelque soit l’ethnie ou la religion. Abdelmonam Eassa et Edouard Elias racontent leur histoire à travers une trentaine de clichés exposés au Prix Bayeux 2022.

Stickers avec l’intitulé du reportage photo, collé sur un mur dans le lieu d’exposition au 66 rue Saint-Jean (Bayeux, 09/10/2022) ©Cindy Thao
Al-Nur Adam Ibrahim, né en 1992 tient sa kalachnikov entre ses jambes. Il combat dans l’Armée de libération du Soudan. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao
Phrase écrite par Rikos Yahia Limog kee 
Traduction : 
Nom : Rikos Yahia Limog kee
Ecole de Tora-Tonga 
Dar (maison) notre maison 
Dar Darfour 
Nous y sommes nés 
Et nous y resterons 
(Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao
Argentique utilisé par Abdulmonam Eassa et Edouard Elias durant leur photo reportage au Darfour (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao 
Jeu d’échecs fait à la main par Edouard Elias. A chaque fois qu’il part sur le terrain, il crée un jeu d’échecs pour passer le temps et jouer avec les habitants, dans le but de tisser des liens. (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao 

Marioupol – Evgeniy Maloletka, Mstyslav Chernov  

Evgeniy Maloletka est un photojournaliste et photographe de guerre ukrainien. Il travaille chez Associated Press, tout comme le caméraman Mstylav Chernov. Dmytro Kozatski, lui, est militaire et photographe. Tous les trois sont ukrainiens et racontent par des images, l’histoire tragique de Marioupol, ville industrielle et aujourd’hui symbole de résistance du peuple ukrainien face à la puissance militaire russe. Cette exposition raconte les événements de trois dates clés du conflit ukrainien : le bombardement de la maternité de Marioupol le 9 mars, le bombardement du théâtre le 16 mars et la prise de l’usine Azovstal le 20 mai. Cette année, pour la 29ème édition du Prix Bayeux, Evgeniy Maloletka a remporté le 1 er prix de la catégorie photo du jury international prix Nikon. 

Série de clichés du bombardement de la maternité de Marioupol le 9 mars 2022. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao
Marina Yatsko, à gauche, court derrière son petit-ami Fedor qui porte son fils de 18 mois, Kirill, grièvement blessé dans un bombardement alors qu’ils arrivent à l’hôpital de Marioupol, en Ukraine, le vendredi 4 mars 2022. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao
Le personnel médical tente en vain de sauver la vie de Kirill, le fils de 18 mois de Marina Yatsko, mortellement blessé par un bombardement, à l’hôpital de Marioupol, Ukraine. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao
Marina Yatsko et son petit-ami Fedor pleure le décès de leur fils Kirill, âgé de 18 mois. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao
Une femme hurle de douleur alors qu’on la soigne à l’hopital. Elle a été blessée lors d’un bombardement à Marioupol, le 1er mars 2022. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao
Des corps sont préparés avant d’être placés dans des sacs mortuaires et enterrés dans des fosses communes à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 9 mars 2022 (Exposition à Bayeux, 08/10/2022) ©Cindy Thao

A Port-au-Prince, la vie au gré des gangsExposition collective par Médecin sans frontières

Cette exposition collective est proposée par Médecin sans frontières. Depuis 2019, la crise politique et économique s’est ancrée à Haïti et a favorisé la montée en puissance des gangs. La capitale, Port-au-Prince, se retrouve dans un engrenage de violence sans nom, dans l’impunité la plus totale. Avec l’assassinat du président Jovenel Moise en juillet 2021, l’incertitude et le chaos s’est emparé de la ville, profitant l’emprise des gangs. Aujourd’hui, près de 200 gangs sont recensés et les différents quartiers de la ville se sont transformés en zone d’affrontement. En un an, ces affrontements ont causé la fuite de milliers de famille. Ceux qui ont décidé de rester et de poursuivre une vie normale comme aller à l’école, au travail ou faire des courses s’exposent au risque d’être blessé, rançonné ou kidnappé. En 2021, environ 1000 enlèvements ont été recensés par le centre d’analyse et de recherche en droits humain (CARDH), contre 796 en 2020. Ce pic de violence s’ajoute à l’a corruption, la pauvreté et les inégalités déjà fortement ancrées dans le pays. Les premières victimes de ce conflit armé sont les habitants eux-mêmes. L’espoir se perd et la seule issus pour certains, est l’exode vers les Etats-Unis. 

Un camion de gaz propane a explosé à Delmas 33, un quartier de la capitale haïtienne. Malgré les mises en garde des autorités craignant une seconde explosion, les gens se sont rassemblés pour observer la scène. Plusieurs personnes ont été grièvement brûlées. Ce type d’accidents n’est pas rare : en décembre 2021, au moins 90 personnes sont mortes et des centaines d’autres blessées, dans l’explosion d’un camion-citerne à Cap-haitien. Avril 2022. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao 
Des vendeurs de fruits et légumes attendent des clients dans un marché de rue au centre-ville de Port-au-Prince. Les rues de la capitale, véritables décharges à ciel ouvert, sont le reflet du chaos régnant dans le pays. Septembre 2021. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao 
Mickerlange Noisy, 40 ans, se tient dans sa maison du quartier de la Cité Soleil à Port-au-Prince. Mickerlange a du mal à subvenir aux besoins de ses sept enfants. Elle vend du riz mais la crise a rendu plus difficile le travail des femmes sur les marchés et la hausse des prix diminue considérablement les bénéfices. Dans certains marchés, les gangs font la loi. “Les clients viennent juste acheter quelques patates douces, et tout à coup ils se retrouvent au milieu d’une fusillade”. Décembre 2019 (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao 
Franck Blanc, 45 ans, employé de la compagnie d’électricité d’Haiti, a été victime d’un braquage par des hommes armés dans le quartier de Simon Pélé, sur la route de l’aéroport. Après l’avoir sauvagement battu, ses agresseurs lui ont tiré une balle dans la tête. La balle a traversé la partie droite de son visage pour aller se loger dans son cou, juste au-dessus de la carotide droite. Les médecins de l’hôpital de traumatologie MSF à Turgeau ont jugé une opération chirurgicale trop risquée. La balle ne présentant pas de réel danger pour sa santé, il a été déchargé avec une prescription d’antibiotiques. Juin 2022. ©Cindy Thao
Herline Firmin, 18 ans, a été blessée à Martissant alors qu’elle traversait le quartier en transport en commun. Le bus a été attaqué par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur les passagers qui tentaient de fuir. La balle a traversé ses deux jambes. Habitante de Léogâne, dans le sud du pays, Herline était venue chercher un peu d’argent chez une tante résidant à Port-au-Prince. Aujourd’hui, Herline est suivie par l’équipe MSF à l’hôpital de traumatologie de Tabarre. Mais pour se rendre à la consultation pour le suivi de son opération et ses séances de physiothérapie, elle doit traverser, deux fois par semaine, le quartier même où elle a été blessée. Juin 2022 ©Cindy Thao 
Le président haïtien Jovenel Moise est assassiné par un commando armé à son domicile de Port-au-Prince dans la nuit du 6 au 8 juillet 2021. Les funérailles ont lieu dans la maison familiale, à Cap-Haitien, tôt dans la matinée du 23 juillet. Depuis, le vide persiste au sommet de l’État. Le mandat d’Ariel Henry, premier ministre par intérim depuis le meurtre, et contesté. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao 
Des Haïtiens brandissent dans leur passeport devant l’ambassade des Etats-Unis pour demander l’asile. Les demandes d’asile et l’exode sont en force hausse depuis l’assassinat du président Jovenel Moise. De janvier à septembre 2021, 56 000 haïtiens ont traversé la jungle du Darien, entre la Colombie et le Panama, pour rejoindre les Etats-Unis. Ils représentent plus de la moitié des migrants qui empruntent ce passage, l’un des plus dangereux d’Amérique latine. Juillet 2021. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao 
Les célébrations pour la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie sont traditionnellement un moment de recueil et de prière, et rassemblent chaque année plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale. En 2021, malgré les violences, les fidèles sont nombreux et prient pour la fin de l’insécurité. Décembre 2021.  ©Cindy Thao 

Afghanistan, des promesses gravées dans la glace, laissées au soleil – Kiana Hayeri

“L’afghanistan est un pays d’extrêmes, où l’on trouve, dans le même temps, le meilleur et le pire de l’humanité.” Ce sont les mots de Kiana Hayeri, photojournaliste d’origine irano-canadienne basée à Kaboul en Afghanistan. A l’approche des 20 ans de l’invasion américaine, Kiana Hayeri a passé l’année dernière plusieurs mois à Kaboul avec les civils, notamment les femmes afghanes. Un grand nombre de ces femmes se sentent abandonnées et délaissées depuis le retour des talibans au pouvoir. En seulement vingt jours, les droits et les libertés des Afghanes sont à nouveau bafoués et restreints. Kiana Hayeri racontent l’histoire de ces femmes dont certaines ont dû faire le pire pour s’en sortir. 

KHALID IBN WALID / BADAKHSHANN / AFGHANISTAN / O8/04/21 / Hafiza (70 ans) pose pour un portrait dans sa petite maison, en exposant une plaie béante au milieu de sa gorge. Les médecins pensent que cette plaie aurait été causé par son chagrin. La famille de Hafiza est originaire de la zone d’Yaftal Bala qui est aujourd’hui entièrement sous le contrôle des talibans. C’est pourquoi ils ont dû quitter leur maison et chercher refuge en dehors de Faizabad. (Exposition dans les rues de Bayeux le 06/10/2022)
Nahid, 35 ans. Cette femme d’origine afghane a été victime de violence de la part de son mari, polytoxicomane. Ce dernier était le seul à pouvoir travailler et gagner de l’argent. Nahid a dû vivre à ses côtés pendant 15 ans. Durant ces longues années, il  la battait, l’a poignardée et lui a déjà tiré dessus une fois. Ses nombreuses incarcérations ne lui ont pas permis de se repentir. “Il était devenu fou. Je savais qu’il finirait par nous blesser gravement moi ou mon enfant. Un jour pendant une dispute, la situation a dérapé et je lui ai tiré dessus.” déclare t-elle à Kiana Hayeri (Exposition dans les rues de Bayeux, 06/10/2022) ©Cindy Thao
KABOUL / AFGHANISTAN / 06/02/22 / Latifa (55 ans) pose devant sa maison en argile, dans le quartier Qala-i Wahed de Kaboul. Ses petits-enfants l’épient à travers la fenêtre. Une bâche en plastique fait office de toiture. La famille a pu trouver refuge sur un bout de terrain après avoir quitté leur province d’origine Parwan. Elle a construit un abri de fortune à partir de boue, de plastique et de tissus. Le toit de la maison s’est effondré l’année dernière, suite à de fortes chutes de neige. (Exposition dans les rues de Bayeux, 06/10/2022) ©Cindy Thao
KABOUL / AFGHANISTAN / 05/08/18 / Zarina (14 ans) joue sur l’air de jeu de Marastoon. Zarina est souvent silencieuse et exprime peu ses sentiments, mais elle éprouve une énorme colère contre sa mère, Qalem Nesa. Celle-ci, qui a survécu à trois attaques pendant l’enfance et qui se souvient des « bombes larguées par avion », souffre d’un trouble mental extrême mais non diagnostiqué. Elle a été mariée une première fois à 13 ans et s’est mariée à deux autres reprises depuis. Qalem Nesa a de bonnes et mauvaises journées. (Exposition dans les rues de Bayeux, 06/10/2022) ©Cindy Thao
HOSSEIN KHEIL / KABOUL / AFGHANISTAN / 09/12/19 / Dans une école locale, mise en place par un enseignant dans le village de Hossein Kheil, 25 lycéennes se réunissent chaque jour pour profiter au mieux des quelques heures d’enseignement dont elles peuvent bénéficier. (Exposition dans les rues de Bayeux, 06/10/2022) ©Cindy Thao

Ukraine, une guerre de trop – Aris Messinis, AFP

C’est le retour de la guerre en Europe. Aris Messinis, photo reporter,  arrive en Ukraine dix jours avant l’invasion russe, déclenchant le plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Le photoreporter avait déjà couvert des évènements en Ukraine tels que les manifestations pro-européennes de la place Maïdan en février 2014. Un événement qui accélèrera l’annexion de la Crimée par la Russie et le début du conflit dans le Donbass. En 2022, Aris Messinis a effectué deux missions, soit 70 jours sur le terrain. C’est un témoin clé de cette guerre, il ira dans un premier temps à Irpin et Boutcha dans la banlieue au nord de Kiev puis à la ligne de front du Donbass. Il sera à la fois proche des troupes militaires et des populations les plus exposées au conflit. Cette exposition raconte le désespoir et la désolation des soldats et des civils mais surtout les conséquences dévastatrices de cette guerre. 

Discours du maire-adjoint de Bayeux en charge de la vie culturelle et de la ville associative à l’exposition “Ukraine, une guerre de trop” le 8 octobre 2022.  (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao 
24 février 2022 – Tchouhouiv. Héléna, une enseignante de 53 ans, se tient devant un hôpital après des bombardements russes sur la ville. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao
27 mars 2022 – Kharkiv. Une femme âgée récupère des objets au milieu des décombres d’un immeuble près de la ligne de front. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao 
10 mars 2022 – Irpin. Un soldat étreint son épouse alors que quelques dizaines de milliers d’habitants bravent les bombardements quasi-permanents pour fuir notamment les villes d’Irpin et de Boutcha. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao
01 Juin 2022 – Sloviansk. Sergey Tarasyuk, assis sur le bord de son lit, a échappé à une frappe de missile alors qu’il s’était endormi dans la pièce du salon la veille. (Exposition à Bayeux le 08/10/2022) ©Cindy Thao

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