Les hommes de l’OGC Nice, actuellement deuxièmes de Ligue 1, se sentent revivre depuis l’arrivée du champion de France Christophe Galtier. Peu après l’élimination du Paris Saint-Germain en huitièmes de finale de Coupe de France, la belle histoire se poursuit.
Cinq défaites en 22 matchs de Ligue 1 : c’est le bilan solide présenté par l’OGC Nice au sortir du mercato hivernal. Les fondements de jeu du nouvel entraîneur Christophe Galtier, sacré champion de France en 2021 avec le LOSC, ont révolutionné le jeu des niçois, désormais positionnés en un solide 4-4-2, à la base axiale omniprésente accompagnée de joueurs de côté déséquilibrants, à l’image d’Hichem Boudaoui ou encore du fils Kluivert, Justin.
Le ciblage de l’entraîneur champion de France en titre représentait bien plus qu’une question de coaching d’après Julien Fournier, directeur sportif du club : « Le club manquait de caractère, de maturité dans la compétition, donc j’avais identifié comme un des critères importants, un entraîneur qui a de l’expérience du haut niveau, qui est un leader parce qu’on a besoin d’avoir un entraîneur leader », expliquait-il au cours d’un entretien accordé à Goal.
Des choix forts et réfléchis
L’arrivée du groupe britannique Ineos en 2019 a également marqué un tournant pour Nice, qui depuis repose sur des bases financières plus prospères, souvent synonyme de plus grande présence sur le marché des transferts, parfois accompagnée de résultats positifs. Le directeur sportif du club Julien Fournier a, courant janvier, insisté sur l’importance de ce rachat : « Avant l’arrivée d’Ineos, il était compliqué d’imaginer ou de prétendre jouer des coupes d’Europe chaque année parce qu’on restait un petit club d’un point de vue économique. », a-t-il déclaré. « L’arrivée d’Ineos est aussi accompagnée de beaucoup de fantasmes parce qu’on a l’impression qu’il y a un flot d’argent qui est déversé dans le club, ce qui n’est pas vrai du tout. Cette arrivée nous permet de nous mêler à un mini-championnat avec d’autres équipes de L1 qui peuvent prétendre régulièrement à l’Europe. »
Au niveau de la stratégie de recrutement du club depuis le début de la saison, il existe un partage entre jeunes joueurs assurant le présent et l’avenir à l’image de C. Stengs ou M. Bard, et relances de joueurs expérimentés mais pas toujours réguliers au fil des saisons, comme M. Lemina ou M. Schneiderlin. Dernière preuve en date : le recrutement de l’ancien latéral gauche marseillais Jordan Amavi.
Et si le recrutement est une chose, l’inscription de joueurs importants dans le projet niçois à long-terme en est une autre : « Aujourd’hui, la venue d’Ineos nous permet de garder nos meilleurs joueurs. A une certaine époque, un Amine Gouiri aurait déjà été vendu, pareil pour un Kasper Dolberg ou un Kephren Thuram. La vraie différence est aujourd’hui dans notre capacité à garder nos meilleurs joueurs pour être compétitif dans la durée », précisait Julien Fournier.
Le club s’est qualifié pour la dernière fois en 1959 pour la C1, bien qu’effleurée en 2017 après une élimination au troisième tour préliminaire. Les hommes de Christophe Galtier auront à coeur de jouer leur chance cette saison, sans oublier l’espoir d’une Coupe de France.