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61 jours après le dernier pic [Fiction partie 2]

Ils ne pèsent pas lourd, ceux qui vivent, car ils ont appris à transcender l’existence.

Le quartier latin est devenu le nerf de la guerre, les étudiants les plus actifs s’y réunissent, débattent, fomentent parfois des coups d’état imaginaires pour refaire le monde, le temps d’un soir. Dans les rues du Vème arrondissement, les vestiges de la Nouvelle-Commune sont partout, des restes de barricades aux tags sur les murs, comme une galerie à ciel ouvert, le musée d’une histoire en train de s’écrire. Les cafés-philo sont devenus clandestins, aucun homme de pouvoir ne veut une jeunesse rassemblée.

Marie participe souvent aux débats pour se reconnecter avec ses idéaux. Un groupe d’étudiants les nomment des ébats conceptuels, où les pensées s’entremêlent et s’approfondissent ensemble. Elle embrasse cette pensée et, depuis la bibliothèque improvisée dans son appartement, prépare son prochain cours. Son métier est pour elle devenu d’utilité publique : rien, des références choisies jusqu’aux interprétations soutenues, ne doit être laissé au hasard. Plongée dans ses livres, la lumière tamisée fait luire le cadre argenté d’une photo qui capte son attention. Le souvenir mélancolique d’un amour perdu jailli de sa mémoire. Le thème de son prochain cours est tout trouvé. Avant cela, elle doit à l’inconnu sur la photo une lettre qu’elle se refuse depuis trop longtemps à écrire.

Il se sent sali, comme si on lui avait marché dessus, que sa dignité lui avait été reniée ; alors que les rues de Paris scintillent d’un éclat nouveau, Christophe est abattu. Les sanctions se multiplient pour toute dégradation, le moindre jet de déchet sur la voie publique est pénalement sanctionné. Les trottoirs n’ont jamais été aussi propres, le gris des murs en revanche est utilisé comme un espace d’expression libre, chaque angle-mort est mis à contribution pour recouvrir l’anthracite morose de couleurs arc-en-ciel. Mais presque plus rien ne passe inaperçu, tout est scrupuleusement observé ; ou tout du moins, les caméras omniprésentes dans les rues suggèrent une surveillance permanente. Quelqu’un est-il vraiment payé pour contrôler ces caméras ? Une machine ou un algorithme peut-il détecter seul tout comportement classifié comme anormal ? C’est ce qu’il se demande constamment. La facilité déconcertante avec laquelle la surveillance généralisée s’est imposée à la population le révolte. La responsabilité de l’ordre public incombe aux citoyens, mais manifestement la confiance sociale était rompue, le flicage permanent attisant une tension invisible dans la société.

Dans les couloirs austères de l’université, le silence est assourdissant, malsain. Des mots devraient retentir, la parole ardente de la jeunesse devrait occuper tout l’espace sonore. Rien que des étudiants, habitués maintenant à fixer leurs pieds pour éviter le regard insistant des caméras au-dessus de leur tête. Les couloirs sont délabrés, la peinture rosâtre, ou ce qu’il en reste, s’écaille par fines tranches, comme des griffures de bêtes dans les murs. Pour responsabiliser les étudiants qui ont manifesté, le nouveau gouvernement n’a pas souhaité rénover les facultés. Marie ouvre la salle et fait entrer ses élèves, le dernier est un homme, tenant entre ses mains une tablette tactile. Agacée, Marie n’est pas étonnée. L’éducation nationale est gangrenée d’inspections depuis quelques semaines, et la présence impromptue d’un homme est toujours plus menaçante qu’un boitier métallique immobile. C’est comme ça que Marie vit ses inspections, comme une tentative d’intimidation qu’elle prend personnellement. Une bataille s’engage.

— Au dernier cours, rappelez-vous, nous avions posé un problème sociétal majeur : la peur du désordre. Nous avions une réponse libertaire et horizontale qui prend la forme d’une volonté générale s’incarnant par exemple dans une démocratie directe. Mais de l’autre côté nous avions une solution verticale, privilégiant la concentration du pouvoir dans un point unique, un monarque à la fonction double : créer et faire respecter, ou plutôt imposer, la loi à ses sujets. Aujourd’hui, nous prolongerons ensemble la diagonale qui traverse ces deux courants. À la jonction entre l’ordre et la liberté, la discipline s’aménage elle-même son territoire, duquel émerge progressivement un espace panoptique. Et la panoptique, c’est l’asymptote disciplinaire : tendant toujours plus vers une surveillance totale, totalisante et totalitaire.

— Vous avez un contexte historique particulier en tête, madame ? demande un étudiant.

— Bien-sûr, le siècle des Lumières a vu l’émergence de deux types de sociétés distinctes. Nous avons vu au dernier cours deux formes de sociétés contractuelles, où, d’un état de nature supposé nous passions à une société civile en établissant et en signant un contrat social. Mais il existe un autre type de société que nous pourrions qualifier de modèle juridique, fondé sur le pouvoir de la Norme, qui s’ajoute aux quatre piliers de la société féodale : Loi, Parole, Texte et Tradition. L’instauration de la Norme est corrélative au développement des disciplines et du pouvoir coercitif. Tout ce qui déroge à la norme est répertorié, classifié, hiérarchisé. À partir d’une norme, il devient possible de mesurer et de quadriller un espace public, d’établir le dégradé de toutes les différences individuelles. Alors que les philosophes enquêtaient sur la possibilité anthropologique d’un état de nature, et donc de l’existence d’un droit naturel préexistant le droit positif de la société civile, les juristes tiraient déjà les leçons de la peste et des risques épidémiologiques qu’elle faisait courir sur l’Europe pour bâtir une nouvelle société.

— Vous voulez dire qu’historiquement un modèle de société a été construit sur la peur d’un risque sanitaire ?

— Exactement. Mais avant de vous expliquer pourquoi et comment une épidémie peut modifier nos rapports de gouvernance, laissez-moi vous introduire une définition complète de la discipline que Michel Foucault présente ainsi dans Surveiller et punir : « Ces méthodes qui permettent le contrôle minutieux des opérations du corps, qui assurent l’assujettissement constant de ses forces et leur imposent un rapport de docilité-utilité, c’est cela qu’on peut appeler les “disciplines”. » Autrement dit, la discipline remodèle nos deux intuitions sensibles, indissociables de notre corps : l’espace et le temps. D’abord, l’espace disciplinaire est un espace analytique, divisé, entièrement mesurable, quantifiable ; un espace où tous les rapports de distances sont calculables, formant des rangs et une hiérarchie, de sorte qu’il existe nécessairement dans l’espace disciplinaire une répartition optimale des corps. L’optimum ici est l’accroissement du rendement, personnel et collectif. Cela nous conduit ensuite à la fragmentation du temps. Le temps disciplinaire doit être pur, sans aspérité, sans défaut, il doit s’écouler avec fluidité. Rien ne doit perturber la bonne action de l’employé discipliné à travailler, sa tâche mécanique doit être parfaitement régulière. Au XVIIIème siècle, l’employé modèle devient semblable à la machine. L’ennemi de la discipline devient le loisir, la concentration dissipée. Le temps est divisé, de sorte qu’il existe un temps pour tout, mais surtout un temps productif, le plus haut placé dans l’ordre lexical des valeurs temporelles. L’inaction, dont la réflexion fait partie, est désormais assimilée à la paresse, elle qui était pourtant au sommet de la raison humaine dans la Grèce antique : la contemplation, theôria, corrélative au logos et à partir de laquelle il devient possible d’objectiver le monde, de le constituer comme son monde.

— Je ne suis pas sur de voir le rapport avec la peste pour le moment…

— À bien y regarder, il est pourtant évident. Pour lutter contre la propagation d’un virus, et vous l’avez vécu, il faut réorganiser l’espace social et le temps individuel. Mais surtout, il faut imposer à sa population une rhétorique guerrière, puisque, bien évidemment, les maîtres de la discipline sont les militaires. Le citoyen doit devenir soldat pour être parfaitement discipliné. Un défilé militaire est mesuré, régulé et régulier, rien n’est laissé au hasard. Or, si le hasard cède sa place c’est parce que la discipline l’ordonne. La ville pestiférée, traversée par le virus, est une ville entièrement ordonnée. Elle devient, pour les gouvernants de l’âge classique, une utopie de la cité parfaite. « À la peste répond l’ordre ; il a pour fonction de débrouiller toutes les confusions : celle de la maladie qui se transmet quand les corps se mélangent ; celle du mal qui se multiplie lorsque la peur et la mort effacent les interdits. Il prescrit à chacun sa place, à chacun son corps, à chacun sa maladie et sa mort, à chacun son bien, par l’effet d’un pouvoir omniprésent et omniscient qui se subdivise lui-même de façon régulière et ininterrompue jusqu’à la détermination finale de l’individu, de ce qui le caractérise, de ce qui lui appartient, de ce qui lui arrive. » Foucault conclu ainsi : « La peste comme forme à la fois réelle et imaginaire du désordre a pour corrélatif médical et politique la discipline. » L’impératif sanitaire se joint à l’impératif politique pour imposer une surveillance généralisée des malades, et bientôt les citoyens deviendront des patients. Un patient doit être pris en charge, contrôlé pour son propre bien, il doit être soigné ; par peur de la maladie, de la souffrance et de la mort, il accepte le contrôle du médecin, il s’en remet à lui entièrement, à son jugement et à son analyse méticuleuse. La ville pestiférée est gouvernée par des médecins/politiciens, ainsi l’ordre n’est plus questionné, en étant accepté sans exception, la cité est parfaitement gouvernée. L’idéal est atteint.

— Mais vous oubliez les manifestations, la Nouvelle-Commune de Paris. La gouvernance de la cité était loin d’être parfaite !

— L’épidémie a donc été trop longue pour vous empêcher de voir l’architecture oppressive que votre ville a revêtu après la crise politique. Ce qui se met en place progressivement est la construction de ce que Jeremy Bentham appelait en 1780 un « panopticon », une structure carcérale en anneau avec au centre une tour d’observation. Le contrôleur dans la tour peut voir sans être vu en retour des prisonniers. Le contrôle est insidieux, le prisonnier ne sait jamais s’il est observé ou non, il ne peut jamais le savoir avec certitude. Mais par la peur d’être surveillé, il adaptera son comportement pour se normaliser. Le redressement devient automatique, sans personne pour l’exercer physiquement. Le pouvoir ne touche plus directement les individus pour les contraindre. Pour cela, il a besoin de deux pré-requis : être visible par tous tout en étant absolument invérifiable. D’ailleurs, l’observateur lui-même est observé, contrôlé par des inspecteurs s’assurant de la rigueur de son travail. Tandis que, dans la ville pestiférée, les contrôles physiques sont fréquents avec leurs lots d’amendes et de violences, dans la société panoptique au contraire, l’échange physique avec le pouvoir se fait le plus rare possible. Tout en devenant omniprésent, le pouvoir se fait invisible, il s’intègre aux cellules de l’individu, envahissant sa psyché jusqu’à lui faire intérioriser la Norme. La société panoptique est bien plus terrifiante que la société disciplinaire puisqu’elle ne répond à aucune crise. La crise est un prétexte pour mettre en place un pouvoir rationalisant la vie sociale : l’accroissement des rendements est son objectif économique quand l’auto-gouvernance des individus par la norme et la surveillance représente son but politique. La représentativité n’est qu’un épouvantail quand les mesures disciplinaires s’assurent de la soumission des corps et des forces. Par la discipline il devient possible d’établir des modèles prédictifs, grâce à la classification minutieuse des individus, et ainsi de s’assurer des résultats électoraux en adaptant sans cesse la communication politique. Le pouvoir du moindre effort pour une efficacité maximale.

La sonnerie retentit, le cours est terminé. L’homme silencieux, pianotant sur sa tablette, quitte la salle avec le reste des étudiants, sans dire un mot, le visage drapé d’apathie.

De retour au bureau, Christophe trouve une note posée sur son espace de travail. Une consigne claire : écrire le prochain communiqué officiel de GTech pour annoncer la création d’une nouvelle application qui s’installera dans tous les objets connectés pour tracer les individus et répertorier leurs contacts physiques. Bien sûr, un consortium comme GTech ne saurait développer de telles mesures pour le profit, et encore moins pour la répression politique ; non, Christophe doit invoquer des raisons sanitaires. La santé nationale est en jeu dans cette affaire. Furieux, Christophe décide de s’entretenir avec son supérieur. Il parcourt le flex-office parfaitement décloisonné, où les bureaux sont redistribués aléatoirement tous les jours, pour rejoindre celui de son supérieur, bien isolé. Il traverse les airs de jeux, remplis de billards, babyfoot et bornes d’arcades ; ensuite, il passe devant la bulle de solitude placée au centre du plateau, bien en évidence, entièrement vitrée et en apparence insonorisée, elle permet à un salarié de s’isoler pour passer un appel important ou simplement pour décompresser. En ouvrant la porte du bureau, le blanc immaculé des murs l’éblouit.

— Bonjour Monsieur, j’ai lu votre note et je ne suis pas sûr de bien comprendre la tâche qui m’est confiée…

— Elle est pourtant simple ! Vous avez les éléments de communication, faites parler votre plume et ordonnez votre propos. Quelqu’un comme vous devrait y arriver en moins d’une heure !

— Mais justement ces éléments… Le précédent gouvernement avait déjà tenté de lancer cette application, avec le succès que l’on connait…

— Christophe, il ne me semble pas que votre travail consiste à réfléchir sur la direction entrepreneuriale que nous devons prendre. Je vous assure que cette décision est parfaitement réfléchie. L’application ne sera pas en libre-service, mais elle sera implémentée dans les prochaines mises à jours de la plupart des outils connectés. Votre travail est de faire comprendre aux clients que cette mise à jour gratuite est pour eux une aubaine : une amélioration de leur matériel, sans frais supplémentaires.

— Qui regarde les caméras ? demande-t-il subitement, nerveux et énervé.

L’homme assis dans son fauteuil en cuir est stupéfait par cette question. Un chaos d’émotions contradictoires semble se lire sur son visage avant qu’il ne puisse répondre.

— Nous pourrions parler blockchain toute la journée Christophe, mais nous avons tous les deux du travail, tâchez de ne pas vous distraire inutilement.

La tête basse et les yeux rouges, Christophe retourne à son bureau. Il étudie les plans de surveillance de son quartier favori, apprenant toutes les rotations de caméras, décelant les angles morts utilisables.

La tête encore dans les concepts, Marie quitte l’université avec regret. Le sentiment, comme toujours, de ne pas avoir su passer le message, pourtant vital maintenant. Elle a envie de crier mais elle sait qu’elle ne convaincra personne, la rigueur intellectuelle doit être exempte de tout reproche. Le pas lourd jusqu’à son appartement, elle contemple la ville connectée, mais n’arrive pas à capter un regard des autres passants. Ne sont-ils devenus que des chapeaux et des manteaux, ou plutôt des masques et des gants ? L’amour semble être la grande inconnue d’une ville surveillée. La norme est à l’indifférence. La ville lumière n’a jamais été aussi bicéphale, plongée dans le clair-obscur, partagée entre la clarté nouvelle des espaces de circulations, routes et trottoirs, et l’obscurité des murs gris, où les slogans de la Commune se laissent encore apercevoir par bribes. La dissimulation de tout sentiment est devenue une seconde nature, larvatus prodeo disait le penseur, s’il avait su le sens que prendrait son crédo… Avancer masqué est devenu d’une banalité mortifère.

Il fait déjà nuit quand Christophe quitte les locaux de GTech, il fait un petit détour, remonte la rue Mouffetard pour atteindre la place de la Contrescarpe. Ici, les souvenirs vagabondent comme des effluves sensoriels, il en attrape autant qu’il peut ; les discussions endiablées autour des barils braséros pendant la Commune, la construction des cabanes, des récupérateurs d’eau : autant d’ingéniosité déployée dans un si petit endroit. Et puis la répression, les canons à eau TOMA encerclant la place ; le fracas des LBD mêlés aux grenades de désencerclement qui résonnent encore entre ces murs ; la fumée épaisse et toxique des grenades lacrymogènes étouffant les manifestants, rendus incapables de crier ; les énucléations, les mutilations. Enfin, au sommet de la violence, les coups de feu, inoubliables.

Maintenant qu’il a appris le parcours optique des caméras et qu’il s’est assuré qu’aucun drone ne survolera la zone pendant vingt minutes, il a le temps de résister à nouveau. Attentif aux rotations régulières des machines, il se faufile sous l’un des boitiers, sort de son sac-à-dos une bombe de peinture aérosol, et trace immédiatement sur le mur deux droites rouges, partant de la caméra jusqu’au sol. L’espace restreint qu’il reste entre les deux droites représente maintenant l’angle-mort en deux dimensions de cette caméra. Dans cet espace affranchi, il inscrit les mots suivants : « Bonsoir Paris, ne te sens-tu pas à l’étroit dans ce qu’il te reste de liberté ? » Il dessine ensuite une silhouette noire, compressée entre les deux lignes rouges. Et sans se retourner il rentre chez lui.

Au pied de sa porte est posée une lettre. Christophe la ramasse en se demandant, qui, aujourd’hui, peut encore écrire une lettre ? Avant la lecture il reconnait l’écriture, mais avant l’écriture il reconnait l’odeur ; l’effroi lui grippe le dos, il devient immobile, fixe, plus concentré que jamais sur les lettres qui forment les mots, qui forment la lettre. Rien ne peut le sortir de la stase dans laquelle il se retrouve prisonnier.

Tu te souviens encore des barricades ? De la répression, des cris, des pleurs ; mais avant cela de la joie, de la communauté nouvelle, de l’entraide ? Cette liberté me manque, jamais un État, quel qu’il fut, ne devrait avoir le droit de séparer deux personnes liées par amour. Je ne sais plus comment résister, je cultive des âmes en peine, déboussolées, tiraillées entre l’ordre et la liberté. Depuis quand ce choix nous a-t-il été imposé ? Je n’ai pas pu t’écrire avant, par faiblesse, et je le regrette. Les mots me manquent, je n’ai jamais su dire ce qui tombait sous le sens, je m’en veux maintenant, j’ai raté l’occasion de te dire ce que tu représentais pour moi : un flambeau dans une nuit noire. J’espère que tout ce réseau qui se déploie au-dessus de nos êtres ne nous empêchera pas de nous retrouver, de nous dissimuler ensemble, furtivement. Fais de cette nouvelle vie qu’on t’a imposée une force pour ne pas te trahir, et n’oublie jamais ce rêve, ce qu’il adviendra de nous après le dernier pic.

M

Une larme se déverse sur le papier, Christophe tremble, d’amour, de peur, de honte.


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L’équipe GTech

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Diplômé de l'École Normale Supérieure en philosophie contemporaine, cherche à comprendre pour mieux informer.

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